Tribune UPLD: Parlons vrai… Cédric VALAX 2013-04-25 25 Avr 2013 Cédric VALAX Ia ora na, Titaua PEU. 37 ans. Cadre communal et écrivain. Maman et citoyenne engagée. Parlons vrai voulez-vous ? D’accord. On a eu la tête tellement dans le guidon, à redresser un pays au bord de la faillite, qu’on ne s’est pas arrêté pour vous dire : « non, nous ne vous avons pas oublié, oui nous nous battons toujours pour ceux qui n’ont plus rien… ». Oui, nous avons fait des erreurs. Que celui qui n’en a jamais fait nous jette la première pierre…. Au vu des premiers résultats, certains, déjà, ont sabré le champagne, d’autres ont tenté des alliances, d’autres encore veulent nous faire croire qu’ils sont différents de leurs aînés… qu’on ne s’y méprenne surtout pas, ils partagent la même vision ultra libérale : celle qui a plongé le monde dans une crise sans précédent (2008, la crise des subprimes ça vous rappelle quelque chose ?) Pour ce dimanche 5 mai 2013 : L’UPLD en appelle à un véritable sursaut démocratique. Aux « usuels » abstentionnistes du 1er tour : Il n’est pas trop tard. Permettre le retour du Tahoeraa ce n’est pas faire en sorte que des hommes et des femmes prétendument compétents « reconstruisent » notre pays. La nostalgie nous fait toujours idéaliser une époque, un homme… Entre nous, donnez 18 milliards annuels en signe de reconversion économique pour bons et loyaux services « nucléaires » à tout gouvernement, il aurait bâti un pays heureux ! Or c’était loin, bien loin d’être le cas ! Dans un rapport datant de 2003 et en prévision d’un Pacte de progrès pour la décennie à venir (2003-2013), la misère touchait déjà 20% de la population ! La manne n’avait pas été équitablement redistribuée… Le reste vous connaissez, les gabegies, la démesure, une Mairie de plus de 3 milliards pour une population de 5000 âmes, une Présidence clinquante de 5 milliards que les contribuables payent encore, les enveloppes, la corruption et l’immoralité institutionnalisée… Mais j’écris « vous connaissez », il faut croire que beaucoup (trop) ont oublié ! Ou pire, beaucoup de nouveaux votants, du fait de leur jeune âge, ne connaissent pas ! On nous promet de « redevenir comme avant » (te tau matamua c’était tellement mieux). Alors voyons voir comment c’était avant… Pour moi, avant c’était : la terreur des GIP, les ambiances malsaines faites de bling bling et d’omerta… les présomptions d’assassinat… les suspicions, les délations… L’impossibilité de penser… différemment ! Aujourd’hui on nous promet des emplois pour jeunes (de nouveaux CIG et DIJ) pour les 5 ans à venir. Montant de la mesure : 14 milliards. Comment les financer ? En « taxant » les sociétés… à mon humble avis elles ne doivent pas être très au courant. D’autant que les milliards de Chirac ont disparu en même temps que la mémoire de l’ancien Président… C’est pourquoi l’UPLD est décidée, jusqu’à la fin de la campagne, à parler vrai ! Vrai, nous nous devons, pour l’avenir de notre pays, empêcher le retour d’un système qui fait de l’appartenance politique un gage « d’emploi »… Vrai, si nous voulons disposer de toutes les compétences permettant de développer notre économie (en la réorientant sur l’exploitation durable de nos propres ressources et non plus sur un système keynésien à bout de souffle), il nous faut réinscrire notre pays sur la liste onusienne des pays non autonomes. Notre statut actuel ne nous permet pas de penser une économie viable et à long terme ! Cette réinscription n’est pas l’indépendance. Elle est un gage de respect mutuel entre une métropole et ses collectivités… Vrai encore, des dispositifs d’aides aux plus démunis existent déjà (bons d’aides alimentaires, allocation du parent au foyer, Aide au logement…) rajouter d’autres dispositifs n’est peut-être pas la solution mais réorienter ces personnes sans-emplois vers des dispositifs de création de petites entreprises dans les domaines du secteur primaire, c’est leur redonner confiance en eux ! Leur permettre de retrouver leur fierté ! Pour cela, il nous faudra redoubler d’efforts dans la mise à disposition de terres agricoles par exemple. Pour cela encore, pas de rêves, pas de poudre aux yeux puisque les démarches ont déjà été engagées par le gouvernement UPLD, la mise en place de formations payantes, qualifiantes et gratifiantes en aquaculture grâce au projet « Tahiti Nui Jingming »). Vrai, rendre effectives nos lois sur la protection de l’emploi local. Pour cela – c’est triste à dire – seule une réinscription et l’arbitrage de l’ONU nous le permettront ! Vrai toujours, l’UPLD c’est une autre manière de gouverner, faite de concertations, de prise en compte d’un élément incontournable : le Polynésien lui-même. Vrai enfin, l’Union est la seule qui puisse faire barrage au Tahoeraa. « Votez utile » n’aura jamais été aussi nécessaire ! Mauruuru ! Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)