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Urvoas : « Je ne suis pas venu faire une campagne politique »

©HC987

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« Tous les parlementaires ont été invités ». C’est la réponse du président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas, à la lettre ouverte que lui a adressé le président du Tahoeraa, Gaston Flosse, jeudi dernier pour dénoncer l’absence de Jonas Tahuaitu dans sa délégation. Le député socialiste a accordé ce weekend une interview exclusive à Radio 1 sur sa visite. S’il balaye rapidement cette « polémique politique », il revient ensuite sur l’objectif du toilettage du statut et regrette que l’intercommunalité n’ait pas davantage été encouragé par le pays ces dernières années.

Dans sa lettre de jeudi, Gaston Flosse fustigeait la conduite du député socialiste en l’accusant de pas « avoir approché » Jonas Tahuaitu pour l’accompagner dans ses « visites officielles en Polynésie ». Mais Jean-Jacques Urvoas assure pourtant que « tous les parlementaires » polynésiens ont été invités et que c’est Jonas Tahuaitu lui-même qui n’a pas souhaité accompagner la délégation. « Je ne trie pas dans les élus de la République. (…) Il y a ceux qui ne veulent pas m’accompagner et cela ne m’attriste pas car je fais mon travail ». Jonas Tahuaitu s’est envolé pour Paris ce weekend et n’a pas pu être joint par Radio 1.

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Concernant le toilettage du statut de la Polynésie, le président de la commission des lois affirme que « des aménagements » devraient être effectués pour atteindre un seul objectif : « la reprise de la croissance ».

Après une semaine au fenua, Jean-Jacques Urvoas s’est rendu compte de l’éloignement de nos îles mais surtout de l’isolement de certaines parties de la Polynésie. Il s’étonne que « l’intercommunalité » ne soit pas plus encouragée en Polynésie : « Parce que le pays étais réservé voire hostile et avec le président Fritch il y a plutôt un feu vert ».

Le déplacement du président de la commission des lois ne sera pas vain, puisqu’il affirme que lorsque les parlementaires polynésiens présenteront des propositions de lois ou des amendements : « Ils auront de ma part une attention un peu plus soutenue qu’ils n’avaient auparavant ».

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