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En Italie, trois personnes sont mortes après avoir reçu une injection du vaccin contre la grippe de Novartis. Le pays a suspendu l’utilisation de deux lots du vaccin.
Le vaccin contre la grippe a-t-il fait des victimes ? En Italie, le Fluad, le vaccin anti-grippe du groupe pharmaceutique suisse Novartis, est suspecté d’être à l’origine de trois décès. Jeudi, l’Agence italienne du médicament a annoncé la suspension de l’utilisation de deux lots de ce vaccin.
Une quatrième personne hospitalisée. Les victimes, qui avaient reçu une injection du vaccin, sont deux femmes âgées de 87 et 79 ans ainsi qu’un homme de 68 ans, tous décédés entre le 12 et le 19 novembre dans le sud de l’Italie. Une quatrième personne, un homme âgé de 92 ans, est par ailleurs hospitalisé dans un état grave.
« Aucune relation de cause établie ». Le géant pharmaceutique dit avoir été avisé par l’Agence italienne « d’une suspension préventive de deux lots de Fluad en Italie après le signalement de graves effets indésirables consécutifs à la vaccination ». Tout en assurant qu' »aucune relation de cause avec le vaccin n’a[vait] été établie ». Un examen des deux lots, produits dans une usine de Sienne, en Toscane, « a confirmé qu’ils étaient conformes aux normes de production et de qualité », a ajouté Novartis. Le groupe a aussi précisé que le Fluad était utilisé depuis 1997, et que plus de 65 millions de doses avaient été administrées avec succès à travers le monde depuis cette date.
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Appel au calme. Après les décès, l’association de consommateurs italienne Codacons a demandé au ministère de la Santé de suspendre les campagnes en faveur de la vaccination. Des responsables de la santé ont appelé au calme, et l’Agence italienne du médicament a insisté sur le fait que les vaccins sont « une ressource précieuse et irremplaçable pour la prévention de la grippe saisonnière ». « Nous devons nous assurer que le nombre de personnes qui se font vacciner ne diminue pas. Nous devons avoir confiance dans les vaccins, » a déclaré le directeur de l’organisme, Sergio Pecorelli, ajoutant que « 8.000 personnes mouraient de la grippe saisonnière » chaque année.
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