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Vaccination à la Présidence : « un sésame » pour voyager

Ce samedi, un nouveau centre de vaccination éphémère contre la covid-19, a été mis en place à la Présidence. Avec l’annonce de la levée des motifs impérieux dès le 9 juin pour les personnes vaccinées, tout porte à croire que le vaccin est devenu un critère de plus en plus essentiel pour voyager. 

Ce samedi, un nouveau centre de vaccination éphémère a ouvert ses portes sous les chapiteaux de la Présidence à Papeete. Les volontaires étaient donc invités à recevoir leur vaccin Pfizer ou le vaccin à dose unique, Janssen. La semaine dernière, le ministère des Outre-mer avait annoncé la levée des motifs impérieux uniquement pour les voyageurs vaccinés à partir du 9 juin. Le vaccin se transforme en sésame nécessaire pour avoir le droit de prendre l’avion.

Si certains étaient encore indécis, l’annonce de la levée des motifs impérieux dès le 9 juin pour les personnes vaccinées a provoqué chez certains une envie pressante de se faire vacciner contre le coronavirus. « Se faire vacciner au fenua va me permettre de passer des vacances en métropole. C’est surtout l’occasion de retrouver mes proches », confie Pierre, résident en Polynésie, convaincu que « la vaccination est le seul moyen d’éradiquer le virus ». Pas enthousiaste de se faire vacciner, Juliette a tout de même voulu franchir le pas pour voyager en métropole avec ses amis cet été. « Si ce vaccin est le prix de ma liberté alors j’accepte », estime la jeune femme, bien décidée également à profiter des festivals et concerts prévus cet été en France.

« La solution pour s’en sortir collectivement »

Pour Tracy, le vaccin « est la seule solution afin de s’en sortir collectivement ». Pourtant cette britannique qui réside au fenua depuis plus de quinze ans, était encore très réticente à l’idée de se faire vacciner il y a quelques mois. Mais voilà, il y a un mois pour des raisons familiales, Tracy doit se rendre en Angleterre et la situation sur place est un véritable électrochoc pour elle. « Quand j’ai vu la situation sanitaire de mon pays, j’ai de suite changé d’avis sur le vaccin ». 

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