Une centaine de surfeurs issus du monde entier sont attendus dès la semaine prochaine pour participer à la Rangiroa Open Pro et dans la foulée à la Papara Pro. Deux compétitions inscrites au calendrier de la World surf league (WSL) qui permettront aux compétiteurs d’engranger des points pour accéder au circuit professionnel mondial.

Première des deux compétitions programmées ces quinze prochains jours, la Rangiroa Surf Pro débutera dès mardi prochain et pour une semaine. Suivra ensuite la Papara Pro du 13 au 18 mars. Deux compétitions inscrites au calendrier de la WSL. Classifiées QS1000, elles permettent aux compétiteurs d’engranger des points pour se hisser dans le classement régional et, de facto, mondial. C’est d’ailleurs une des nouveautés de cette année, depuis que la WSL a redéfini les zones géographiques de ses compétions. Une chance pour les surfeurs tahitiens qui quittent le circuit australien pour ne former avec Hawaii qu’une seule et même région. Et ce n’est pas le seul changement, comme l’explique Isabelle d’Étigny, du conseil fédéral de la fédération tahitienne de surf en charge des relations avec la WSL.

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Une centaine de surfeurs sont donc attendus ces prochains jours au fenua. Tout particulièrement des Hawaiiens qui aligneront la plus forte délégation avec 36 surfeurs contre 26 pour les Tahitiens. Ils tenteront de grappiller des places au classement régional. Pour le classement mondial, le Pérou, l’Afrique du sud, l’Australie, les Etats-Unis et la France seront également représentés. Autre attrait, le vainqueur de chaque compétition engrangera en plus des points la somme de $7 500, soit un peu plus de 820 000 Fcfp.

La sécurité des surfeurs avant tout

Le mauvais temps touchant la Polynésie depuis plusieurs semaines n’est pas sans conséquences pour la sécurité des surfeurs. Mardi la direction de la santé a rappelé ses recommandations pour lutter contre la leptospirose en préconisant, entre autre, de ne pas se baigner aux embouchures des rivières. Si le souci ne se pose pas à Rangiroa, la Papara Pro est justement organisée à l’embouchure de la Taharu’u. Le cas n’est pas une première pour le président de la fédération tahitienne de surf, Lionel Teihotu, qui assure que toutes les mesures seront prises pour limiter les risques.

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