Pour enrayer la fraude fiscale en Polynésie, la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) a annoncé jeudi un plan de prévention et de contrôles fiscaux pour 2017. Les contribuables sont prévenus !
Malgré l’absence d’imposition sur le revenu et contrairement à une idée reçue, les types de fraudes fiscales recensées par la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) sont assez similaire en Polynésie et en métropole. Non-paiement de la TVA, dissimulations de bénéfices ou dissimulations de recettes sont les principales fraudes décelées… Le fenua a tout de même quelques particularités. La DICP est particulièrement à l’affût des personnes en activités dissimulées ou des contribuables qui ne s’acquittent pas de l’impôt foncier, comme l’explique la directrice des impôts et des contributions publiques, Claude Panero.
Le nombre de fraudeurs en Polynésie française est difficile à évaluer. Les résultats des contrôles fiscaux permettent d’indiquer que sur les 3 000 contrôles en cours chaque année et les 2 000 contrôles achevés, 48% des contribuables font l’objet d’une rectification de leur déclaration.
La DICP a annoncé mardi sept mesures pour lutter contre la fraude fiscale et les activités dissimulées. Parmi elles, la mise en place d’une campagne d’affichage à partir du 31 octobre prochain, avant d’entamer une campagne de contrôle à partir de janvier 2017.