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Veut-on la mort du commerce du monoi de Tahiti ?

Jean-Marc Seigneuret, directeur technique du groupe Alban Muller © Keleto Nofu

C’est la question que se posent actuellement les industriels européens. On vous en parlait la semaine dernière à l’occasion du salon Beyond Beauty Paris, l’augmentation du prix de l’huile raffinée du coprah de 20 % au 1er décembre prochain inquiète les importateurs étrangers.

La production de Monoi est une des activités locales qui connaît une croissance annuelle à l’international. Plus de 90% du monoï de Tahiti fabriqué en Polynésie est destiné à l’exportation.

Après le marché italien, c’est au tour du marché français de faire savoir qu’il n’est pas content. Pour Jean-Marc Seigneuret, directeur technique du groupe Alban Muller, cette augmentation du prix de l’huile de coprah tombe vraiment mal dans cette période de crise où le Monoï de Tahiti avait une reconnaissance internationale. Certains distributeurs ou clients du groupe pourraient interrompre l’importation ou diminuer la dose d’utilisation du produit et le Groupe Alban Muller risque d’être obligé de faire jouer ses relations. C’est ce qu’indique Jean-Marc Seigneuret, dans le podcast.

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1 Commentaire

  1. 27 décembre 2012 à 4h18 — Répondre

    Merci pour toutes ces informations ! Je vais faire tourner à mes connaissances

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