EXTRÊME – Stéphane Iralour raconte comment il a surfé ces vagues, au large de Saint-Jean-de-Luz, lundi matin.
L’info. Un immeuble de 4 étages. Voilà l’immensité de la vague qu’ont surfée quelques adeptes de sports extrêmes, lundi matin à Belharra, au large de Saint-Jean-de-Luz. Comme prévu par les spécialistes, à la faveur de conditions météorologiques favorables, une solide houle a touché la côte basque. Résultat : des vagues XXL pour une poignée de casse-cous. Europe1.fr a recueilli les impressions de l’un d’entre eux.
La session de lundi matin à Belharra :
Comment prendre ces vagues ? Ces déferlantes se situent à 3 kilomètres au nord-ouest de Saint-Jean-de-Luz. Lundi matin, une dizaine de surfeurs français dont Stéphane Iralour, Peyo Lizarazu (le frère du footballeur) et le freestyler Mathieu Crépel ont affronté ces vagues, selon le magazine Surf Session. Grâce à un jetski qui les tracte, ces adeptes de sport extrême ont la vitesse suffisante pour prendre la vague.
Comment se produit ce phénomène ? « C’est une coordination de trois facteurs principaux », explique Stéphane Iralour. « Il faut d’abord une grosse dépression qui se forme au large de l’Angleterre et qui amène progressivement une houle très conséquente en direction du Pays Basque. Il faut ensuite des vents favorables qui soufflent de la terre vers la mer pour rendre les vagues les plus creuses. Enfin, il faut des coefficients de marée pas trop importants ».
Regardez la session à Belharra, en 2011 :