INTERNATIONALSOCIÉTÉ VIDEO – Nathalie Dessay reprend « Perlimpinpin » de Barbara Europe1 2015-11-27 27 Nov 2015 Europe1 La cantatrice, accompagnée au piano par Alexandre Tharaud, a interprété le morceau de Barbara, vendredi aux Invalides, avant que la liste des victimes des attentats de Paris soit énumérée. La voix de la cantatrice Nathalie Dessay a résonné dans la cour des Invalides, vendredi, lors de la cérémonie d’hommage aux victimes des attentats du 13 novembre à Paris. « Pour qui, comment quand et pourquoi ? Contre qui ? Comment ? Contre quoi ? C’en est assez de vos violences », débute la chanteuse, accompagnée au piano par Alexandre Tharaud. Le message est limpide. « Perlimpinpin » chantée en 1972 pour la première fois par Barbara défend « le goût de vivre » contre l’obscurantisme. Un texte mélancolique – à l’image de Barbara – mais qui célèbre l’espérance. Ecoutez Nathalie Dessay reprendre Barbara : LES PAROLES DE LA CHANSON PERLIMPINPIN Pour qui, comment quand et pourquoi ? Contre qui ? Comment ? Contre quoi ? C’en est assez de vos violences. D’où venez-vous ? Où allez-vous ? Qui êtes-vous ? Qui priez-vous ? Je vous prie de faire silence. Pour qui, comment, quand et pourquoi ? S’il faut absolument qu’on soit Contre quelqu’un ou quelque chose, Je suis pour le soleil couchant En haut des collines désertes. Je suis pour les forêts profondes, Car un enfant qui pleure, Qu’il soit de n’importe où, Est un enfant qui pleure, Car un enfant qui meurt Au bout de vos fusils Est un enfant qui meurt. Que c’est abominable d’avoir à choisir Entre deux innocences ! Que c’est abominable d’avoir pour ennemis Les rires de l’enfance ! Pour qui, comment, quand et combien ? Contre qui ? Comment et combien ? À en perdre le goût de vivre, Le goût de l’eau, le goût du pain Et celui du Perlimpinpin Dans le square des Batignolles ! Mais pour rien, mais pour presque rien, Pour être avec vous et c’est bien ! Et pour une rose entr’ouverte, Et pour une respiration, Et pour un souffle d’abandon, Et pour ce jardin qui frissonne ! Rien avoir, mais passionnément, Ne rien se dire éperdument, Mais tout donner avec ivresse Et riche de dépossession, N’avoir que sa vérité, Posséder toutes les richesses, Ne pas parler de poésie, Ne pas parler de poésie En écrasant les fleurs sauvages Et faire jouer la transparence Au fond d’une cour au murs gris Où l’aube n’a jamais sa chance. Contre qui, comment, contre quoi ? Pour qui, comment, quand et pourquoi ? Pour retrouver le goût de vivre, Le goût de l’eau, le goût du pain Et celui du Perlimpinpin Dans le square des Batignolles. Contre personne et contre rien, Contre personne et contre rien, Mais pour toutes les fleurs ouvertes, Mais pour une respiration, Mais pour un souffle d’abandon Et pour ce jardin qui frissonne ! Et vivre passionnément, Et ne se battre seulement Qu’avec les feux de la tendresse Et, riche de dépossession, N’avoir que sa vérité, Posséder toutes les richesses, Ne plus parler de poésie, Ne plus parler de poésie Mais laisser vivre les fleurs sauvages Et faire jouer la transparence Au fond d’une cour aux murs gris Où l’aube aurait enfin sa chance, Vivre, Vivre Avec tendresse, Vivre Et donner Avec ivresse ! Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)