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[VIDÉO] « Tout a une fin », même la carrière de Kelly Slater

Éliminé de l’étape WSL de Margaret River, trop bas dans le classement pour passer le « cut » de mi-saison, le « Goat » de 52 ans a parlé d’une fin imminente de sa carrière sportive à la sortie de l’eau ce mardi. À 52 ans, l’athlète qui a remporté 56 étapes du CT, dont 5 à Teahupo’o, et pas moins de 11 titres mondiaux, pourrait tout de même être invité dans certains évènements. Notamment à l’étape fidjienne de Cloudbreak, qui marque la fin de la saison WSL cette année. En revanche, il ne devrait pas être aligné à la Tahiti Pro de mai.

Fin de règne pour le roi Kelly ? À voir. Mais le fait est que les déclarations du « Goat » – Greatest Of all times – de 52 ans à sa sortie de l’eau ce mardi a mis la planète surf en émoi. Éliminé en 32e de finale de l’étape du Championship Tour de Margaret River en Australie, Kelly Slater, qui était opposé à son compatriote et numéro 1 mondial Griffin Colapinto, ne passera pas le « cut » cette année. Pas de deuxième partie de saison, donc, pour celui qui n’a pas passé un premier tour depuis la saison dernière, pointant à la 32e position sur 34 dans le classement officiel WSL. Et pas de Tahiti Pro, la prochaine étape du CT programmée pour début mai à Teahupo’o.

« C‘est comme ça, tout a une fin, a confié l’icône au micro de la WSL, visiblement ému. Ces derniers mois, ma motivation n’a tout simplement pas été là pour vraiment investir à 100 % ». Peu de mots, presque une habitude pour celui qui a commencé sa carrière professionnelle voilà déjà 34 ans. Mais preuve que le moment est important, plusieurs autres surfeurs du tour, ont porté en triomphe leur aîné à son retour sur la plage de la côte Ouest australienne. La plupart n’étaient pas nés que Kelly Slater gagnait déjà. Son premier titre de champion du monde, c’était en 1992, il a été sacré dix fois de plus depuis et compte pas moins de 56 victoires dans l’élite mondiale, dont 8 à la Pipeline master, son spot fétiche, et 5 à la Tahiti Pro.

Teahupo’o, ce devait d’ailleurs être le point d’orgue, la dernière bataille, olympique bien sûr, en juillet prochain. Mais si la WSL a multiplié les wild cards ces derniers temps pour garder l’icône à bord, le comité olympique, lui, est plus rigoureux sur les qualifications. Pas de ticket pour le roi Kelly, qui réussissait tout de même à mettre en difficulté des jeunes champions dans certaines compétitions ces dernières années.

Kelly Slater est il désormais retraité ? Il ne le dit pas vraiment, et a déjà habitué à des changements de décision. « Ça a été une vie incroyable, riche en souvenirs », lâche tout de même le natif de Floride qui explique pourtant avoir demandé une wildcard pour Fidji et le spot, lui aussi mythique, de Cloudbreak, qui clôt le CT cette année en lieu et place de Teahupo’o. Il parait difficile pour la WSL de ne pas lui accorder une dernière ovation, qui plus est en fin de saison. Kelly Slater devrait, quoiqu’il arrive, être régulièrement invité dans des compétitions et évènements, tout autour de la planète, ces prochaines. Et vu la forme toujours impeccable du cinquantenaire, on le voit mal tout refuser.

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Journal de 12h, le 16/04/2024

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André Vernier, maquisard tahitien du plateau du Vercors

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