Relayée par les médias nationaux, la polémique qui fait suite à la publication d’une vidéo montrant quatre policiers violenter une personne en fauteuil roulant fait réagir le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. En garde à vue depuis samedi soir, les quatre agents pourraient y rester jusqu’à lundi après-midi.
« Ils risquent jusqu’à sept ans de prison, mais ça peut monter au delà s’il y a des blessures graves sur la victime », explique la procureure de la République. Les quatre policiers, deux gardiens de la paix et deux adjoints de la police nationale, impliqués dans l’affaire de violence policière révélée vendredi soir par une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, sont toujours en garde à vue ce dimanche. Elle pourrait se poursuivre jusqu’à lundi après-midi.
Visés par une enquête judiciaire pour violences en réunion, sur personnes vulnérables et par personnes dépositaires de l’autorité publique, les quatre agents ont suscité l’indignation jusqu’en métropole. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui se dit « un soutien à toute épreuve de nos forces de l’ordre », rappelle qu’il « attend d’eux la plus grande exemplarité ». « Si les faits sont avérés, ils doivent être punis sévèrement », a ajouté le « premier flic de France ».
Hier à Papeete, une vidéo montrant quatre agents des forces de l’ordre s’en prenant à une personne handicapée en fauteuil roulant et lui portant des coups a été filmée et diffusée sur un réseau social.
Ils ont été immédiatement suspendus et mis en cause.
Si les faits sont…— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) September 29, 2024