ACTUS LOCALES

Voix des Outre-mer : « il y a l’obligation d’être qui tu es, on travaille et tu transmets »

Fabrice di Falco, créateur du concours, donne des master classes aux 12 candidats de la finale locale du 27 septembre. ©MB/Radio1

Le Conservatoire artistique de Polynésie française accueille les master classes de Fabrice di Falco pour la deuxième fois. Le créateur du concours Voix des Outre-mer vient donner ses conseils aux douze candidats polynésiens de l’édition 2023. Ils se préparent à présenter leurs talents, lyriques ou pas, au jury du concours mardi 27 septembre au Grand théâtre de la Maison de la culture. La finale nationale se tiendra le 4 février 2023 à l’Opéra de Paris.

Pour sa cinquième édition, le concours de chant Voix des Outre-mer créé par Fabrice Di Falco recrute des candidats dans tous les outremers français et en Polynésie aussi. Les douze candidats présélectionnés sont en formation accélérée avec le contre-ténor qui donne une semaine de master classes au Conservatoire artistique de Polynésie à Tipaerui. Il ne s’agit pas d’une formation au chant lyrique, précise Fabrice Di Falco, « c’est un concours de chant, de voix ».

« Tu viens avec ton instrument, on travaille, on partage et tu transmets »

Parmi les candidats, certains ont une formation lyrique au CAPF et d’autres un registre plus « mondial ». La compétition est ouverte à des profils très variés : « Tu as une voix sans prendre de cours tu es le bienvenu, tu as une voix parce que tu as un professeur de chant classique ou de variétés, tu es le bienvenu, et puis peut-être que tu es simplement passionné » explique Fabrice Di Falco. Ni âge ni formation particulière ne sont requis, ce qui compte c’est d’avoir une voix, un instrument : « tu viens avec ton instrument, on travaille, on partage et tu transmet ». 

« C’est comme un sport, c’est une question de maintien »

Certains des élèves ont déjà participé au concours, comme Manaarii Maruhi, aussi élève du CAPF. C’est pour ses anciens professeurs, Gaby Cavallo et son épouse Emmanuelle Vidal, qu’il réitère le challenge. Aujourd’hui c’est Peterson Cowan qui les a remplacés dans la salle de chant lyrique de l’établissement, et Manaarii se trouve d’autant plus fort après une année entre ses deux passages devant le jury. Chanteur par passion, il a trouvé dans ces cours une autre conscience de son corps : « c’est une question de maintien, explique t-il, ça permet d’éveiller des cellules en nous et des sensations que l’on a pas naturellement. Cela nous permet d’avoir des gestes qui permettent d’utiliser les techniques vocales qu’on nous propose ». 

Ancrage, gestuelle, émotions et force de la voix se travaillent pour révéler les plus beaux atours de ces candidats. Ils seront sur la scène du Grand théâtre de la Maison de la Culture pour la finale polynésienne du concours mardi 27 septembre, une soirée en accès libre, en récupérant une invitation en ligne ici.

©MB/Radio1

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