ACTUS LOCALESJUSTICE Vols au Musée de Tahiti : 4 mois avec sursis pour le vigile Pascal Bastianaggi 2020-06-18 18 Juin 2020 Pascal Bastianaggi ©PB/Radio1 Un agent de sécurité au Musée de Tahiti et des îles arrondissait ses fins de mois en piochant dans le coffre-fort contenant les recettes de l’établissement. Il a été condamné ce jeudi à quatre mois de prison avec sursis. Warren, 35 ans, avait un bon job, vigile au musée de Tahiti. Un travail relativement tranquille, mais qui à son goût ne rapportait pas assez – 140 000 Fcfp par mois avec trois enfants à charge. Il a donc décidé de se servir directement dans le coffre-fort du musée où était conservée la recette de la billetterie. Le comptable du musée a bien vu qu’il y avait des incohérences entre le nombre de billets vendus et la recette, mais comme elles étaient minimes, il a mis cela sur le compte d’erreurs humaines. Car Warren se gardait bien de subtiliser de grosses sommes. Il ponctionnait régulièrement de petites sommes, qui ont fini par totaliser 453 000 Fcfp sur une année. « Je prenais quelquefois 5 000 Fcfp et parfois entre 10 et 15 000 Fcfp. » Quant à la clé du coffre, il l’a tout bonnement subtilisée à l’une des deux personnes qui possédaient un double. À force de voir des incohérences récurrentes dans les comptes, le régisseur du musée décide d’installer, à l’insu des employés, une caméra avec vue imprenable sur le coffre. Et Warren a crevé l’écran dans le rôle d’Arsène Lupin, qui sera trahi par ses tatouages sur les bras, clairement visibles. Licencié pour faute grave en février 2020, Warren n’a toujours pas retrouvé d’emploi. Le tribunal, eu égard à son casier judiciaire vierge, l’a condamné à quatre mois de prison avec sursis. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)