Yves Conroy a été condamné jeudi matin à 18 mois de prison ferme, 2 millions de Fcfp d’amende et à une interdiction de gérer une société pendant cinq ans pour « abus de biens sociaux ». Poursuivi également pour « escroquerie » à la défiscalisation, Yves Conroy a obtenu la relaxe sur ces faits.
Jeudi matin, le « justiciable tahitien », Yves Conroy, a été condamné pour « abus de bien sociaux » pour avoir détourné 43 millions de Fcfp des fonds de sa société. Le nouveau candidat aux législatives a été condamné à 18 mois de prison ferme, 2 millions de Fcfp d’amende et interdiction de gérer une société pendant cinq ans. Après l’annonce du délibéré, Yves Conroy a affirmé qu’il n’était pas étonné de sa condamnation. Selon lui c’est une nouvelle façon d’essayer de « l’étouffer ».
Pas de quoi donc entamer la volonté du « justiciable tahitien » qui annonce déjà vouloir dénoncer « de vrais fraudeurs ».
Yves Conroy annonce qu’il ne compte pas faire appel de sa condamnation. Alors qu’il vient de déclarer sa candidature aux législatives, il s’est amusé à faire campagne depuis la prison de Tatutu à Papeari.
Sur le volet principal de cette affaire en revanche, Yves Conroy, son fils Yannick et le responsable du cabinet de défiscalisation « Pacific Investissement », Ralph Salmon, ont été relaxé des chefs d’escroquerie à la défiscalisation qui pesaient contre eux.