© Cédric Valax

Le mandat des administrateurs de la CPS a pris fin mardi soir à minuit et la nouvelle composition du conseil d’administration n’est pas encore arrêtée, faute de chiffres sur la représentativité syndicale. En attendant, c’est Yves Laugrost, de A tia i mua, qui est seul à la tête du CA.

Une nouvelle fois, le conseil d’administration de la CPS se retrouve entre les mains de son seul président, Yves Laugrost. Le mandat des administrateurs a pris fin hier et ne peut pas encore être renouvelé. La direction du travail ne s’est réunie que la semaine dernière pour établir la représentativité des syndicats. Son calendrier ne colle plus avec celui du conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale, qui était ordinairement renouvelé en mai. Désormais, c’est donc en février qu’il faut nommer les nouveaux membres. Mais cela devrait prendre un mois et demi. Maintenant que les chiffres de la direction du travail ont été transmis au ministère de la Santé et aux centrales syndicales, il faut que tout le monde se mette d’accord, explique Yves Laugrost, d’A tia i mua. Depuis mercredi matin, il représente à lui-seul le conseil d’administration par intérim de la CPS.

Une fois l’accord trouvé, un arrêté sera pris en conseil des ministres. Les syndicats devront ensuite désigner leurs représentants. Puis, un nouvel arrêté sera pris en conseil des ministres. D’ici là, Yves Laugrost est seul en charge. Il n’y a pas de risque de blocage pour autant, même s’il précise que « pour certaines choses, on attendra qu’il y ait un vrai CA » pour agir.