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Premiers tests pour la formation par vidéoconférence dans les îles

©FPG

Le Fonds paritaire de gestion (FPG) et ses partenaires ont lancé les premiers tests mardi, pour la mise en place d’un réseau de formation à distance dans les îles de la Société, puis dans toute la Polynésie. Fenua Compétences, c’est le nom de ce projet qui s’adresse aussi bien aux salariés, demandeurs d’emplois, chefs d’entreprises qu’aux agents du public, devrait être opérationnel dans le courant de l’année.

Deux groupes à Papeete, deux autres à Raiatea, et encore deux à Montpellier. Devant les écrans, vidéoprojecteurs et webcam, on s’écoute, on s’échange des documents numériques ou des schémas dessinés sur une tablette. Cette session de visioconférence organisée mardi matin par le FPG en augure beaucoup d’autres dans les années à venir. Car il s’agissait de tester, pour la première fois, le système de formation à distance qui pourrait à terme équiper tous les archipels polynésiens.

Une idée développée dans le cadre du projet Fenua Compétences, qui rassemble des acteurs publics et privés. Le Sefi pour les demandeurs d’emploi, le Pays, l’État, ou le Syndicat de promotion des communes (SPC) pour la fonction publique communale, la CCISM pour les patentés et bien sûr le FPG pour les salariés… Chacun a ses besoins de formation et gagne à la mutualisation, rappelle sa directrice, Marie-Odile Turgot.

L’idée est donc de former en limitant les déplacements. Et ils coûtent cher : rien qu’au FPG, c’est plus de 100 millions de francs par an qui sont dépensées pour les transports de formateurs ou de stagiaires. Fenua Compétences – la structure doit encore être formellement créé  –  est, elle, dotée de 53 millions de Francs, financés par les partenaires, le Pays mais aussi l’État, dans le cadre du programme « égalité réelle ». Car le projet répond, pour Marie-Odile Turgot, à des besoins importants en Polynésie.

Les premiers tests ont révélé, sans surprise, certaines lacunes du réseau. Mais l’OPT, partenaire de l’opération, devrait travailler à optimiser le débit grâce au réseau fibre avant les tests en conditions réelles en juillet et le démarrage des formations en septembre ou octobre. À cette date, deux salles devraient être équipées à Tahiti, et trois autres à Raiatea, Bora-Bora et Huahine, choisies comme îles tests. Michel Mimouni, de la société Ubic, prestataire pour l’équipement des salles, insiste sur le fait que les formations pourront à terme se faire entre les archipels mais aussi depuis l’extérieur du pays.

 

 

 

 

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